"Il arrive parfois, Hong, que la folie d'un homme soit engendrée par une passion si profonde et inconsidérée qu'elle lui confère une sorte de pathétique grandeur."
TI Jen-tsie au Sergent HONG, "Les deux mendiants" (Pou-yang, 668).
"Il ne me reste qu'un seul conseil à te donner pour ta future carrière d'enquêteur criminel : ne te laisse jamais guider par tes sentiments dans les affaires dont tu auras la charge. Cela est de la plus haute importance, TAO Gan, mais particulièrement difficile à appliquer. Je n'y suis pour ma part jamais parvenu."
TI Jen-tsie à TAO Gan, en clôture de "Le matin du Singe" (Han-yuan, 666).
"Je suis sûr que tu iras loin, Jen-tsie, mais attends-toi à beaucoup de souffrances en chemin, et quand tu atteindras le sommet... tu seras seul"
Son père à TI Jen-tsie, trente ans avant l'affaire du "Clou Chinois". "L'énigme du clou chinois" (Pei-tcheou, 676).
"Verse-lui du vin, quand il n'y a pas d'huile dans la lampe, la mèche n'éclaire pas !"
TI Jen-tsie à TAO Gan, dans "Le monastère hanté" (Han-yuan, 667).
"Pauvre ou riche, bien né ou non, tout homme de talent peut s'élever jusqu'aux plus hautes fonctions, et c'est pourquoi l'Empire Fleuri prospérera éternellement."
TI Jen-tsie à Vraie Sagesse, père abbé du monastère du Nuage Matinal, dans "Le monastère hanté" (Han-yuan, 667).
"Comme c'est étrange que la vie continue comme si rien ne s'était passé. Pourtant, le sergent HONG est mort, une femme et un homme m'ont fait avoir honte de moi-même... Et je suis assis là, en train de boire une tasse de thé. La vie continue, mais j'ai changé. La vie continue, mais je ne désire plus prendre part à ce qui s'y passe."
TI Jen-tsie à lui même, dans l'énigme du clou chinois (Pei-tcheou, 676).
"Mais elle était morte bien avant cet instant, car elle n'avait plus que ce rêve, et il les faut très nombreux pour nous retenir sur la terre."
Ti Jen-tsie à Tsiao Taï dans Meurtre à Canton (Canton, été 680).